Arrêter d’envoyer de l’argent inutilement en Afrique
Une décision importante que j’ai prise, qui m’a permit d’arriver à un autre niveau dans mes finances, c’est tout simplement d’arrêter d’envoyer de l’argent inutilement en Afrique, si vous faite partie de diaspora ou si tu es en Afrique, arrête de vouloir régler les problèmes des gens. Moi, on appelait tonton générosité avant quand je vivais sur Paris. Personne ne pouvait venir me raconter son problème sans que je ne puisse lui donner de l’argent, un jour on m’appelle : « Jean Yves, on a tel souci » J’envoie de l’argent en Afrique, un autre gars vient me voir, même en France « Jean-Yves, j’ai tel souci », je donne de l’argent.
C’est-à-dire que je partageais tellement que même quand je n’avais pas que quelqu’un venait me raconter son problème, il fallait que je m’endette pour aller aider la personne.
Vous voyez le niveau? J’étais dedans mais comment est-ce que j’allais m’enrichir comme ça? Parce que tout ce que je gagnais comme argent repartait, j’étais un poche trouée clairement je réglais tous les problèmes du village, tout les problèmes du quartier, un oncle va m’appeler, une tante va m’appeler, un frère va m’appeler, un cousin va m’appeler, une cousine va me proposer son problème, je vais essayer de le régler. Et ça, vous savez quoi? ça ne va pas vous enrichir, vous voulez réussir, vous voulez gérer vos finances, appelez votre famille et
dite-leur tout simplement que pendant 12 mois, vous ne pourrez pas faire face à leur besoin, parce que pendant ces 12 mois vous voulez vous construire, vous voulez avoir une épargne. Et moi je vivais à un certain point où quand la fin du mois arrive, j’ai tellement partagé, j’ai tellement géré des problèmes qu’il ne me reste plus rien pour moi-même. En fait je me lève tous les matins, je pars travailler, je gagne quelque chose à la fin du mois et je partage. Et quand je suis arrivé à Doubaï, que j’ai eu mon premier problème qui était le problème de loyers sur une année qu’il fallait payer, donc je suis arrivé avec mon épouse, on nous demandait de payer 30 milles euros d’un coup, je ne savais pas qui allait m’aider, je regardais les gens en Afrique, c’était compliqué, ça chauffait sur eux. D’autres ne pouvaient pas, d’autres aussi qui pouvaient mais ne m’ont pas aidé. Moi après avoir aider tout le monde pendant plus de cinq ans, personne ne pouvait m’aider quand j’étais dans les problèmes. C’est là que j’ai pris conscience qu’en fait, je ne peut compter que sur moi-même.