Assimi Goita invité par Alassane Ouatara pour une visite officielle en Côte d’lvoire ?

Deux semaines avant la libération des 46 soldats ivoiriens détenus pendant six mois à Bamako, le chef de l’État ivoirien a téléphoné au président de la transition malienne pour lui proposer de venir à Abidjan.
L’invitation a été faite au gouvernement Malien, reste à savoir si elle sera acceptée et surtout, honorée. Selon les informations de Jeune Afrique, le 24 décembre dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a joint par téléphone le colonel Assimi Goīta, président de la transition malienne, pour lui proposer d’effectuer une visite officielle en Côte d’lvoire. Ce dernier a effectué peu de déplacements ou de visites officielles à l’étranger depuis son entrée en fonction en mai 2021.
L’entretien a eu lieu deux jours après la visite à Bamako de la délégation ivoirienne conduite par le ministre de la Défense et frère du président Tene Binahima Ouattara, composée de plusieurs membres du Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire. Cette diplomatie s’appuie non seulement sur la médiation togolaise, mais aussi sur la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Agence des Nations unies (ONU).« Nous avons préféré la voie de la diplomatie.
Avec le Mali, un pays frère, il n’y avait pas d’autre issue que celle-là », a déclaré le Chef de l’Etat ivoirien à l’accueil des militaires ivoiriens, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Cependant, force est de remarquer qu’à aucun moment le Président de la République n’a prononcé le nom du colonel Assimi Goita dans ses propos du côté de la junte malienne qui na mentionne nulle part le nom du Président Ouattara dans son communiqué accorda sa grâce présidentielle au soldats ivoiriens. Si Assimi Goita devrait venir en Côte d’lvoire, il faudra voir le souci pour le Président Ouattara d’entretenir des relations de bon voisinage avec l’ensemble des pays tout autour de la Cote d’lvoire. Car comme il l’a dit, il s’est engagé à poursuivre des relations normales avec le Mali, « un pays frère», après cette parenthèse qu’il a qualifiée de « terrible incompréhension ».