Carte d’identité nationale biométrique : les citoyens se plaignent des inefficacités
Cela fait déjà près de deux mois que l’opération de mise à jour des données NINA a débuté à Bamako. Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Brigade Daoud Aly MOHAMEDINE a lancé les opérations le 9 janvier, provoquant une mobilisation vigoureuse des Bamakois. Une situation qui tranche avec un communiqué du ministère en charge des opérations, qui se dit « désolé du faible niveau de mobilisation ».
Ce qui a choqué de nombreux citoyens. En effet, le gouvernement du Mali, à travers le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, a mis en place, à compter du 9 janvier 2023, une opération de mise à jour des données NINA, dans le cadre notamment de sa démarche d’instauration de la Carte Nationale d’identité biométrique sécurisée au Mali. Pour ce faire, un site internet a été prévu pour vérifier et mettre à jour les données de la carte NINA. Les utilisateurs peuvent choisir entre l’anglais et le français, avant de cliquer sur « démarrer » pour lancer la vérification des données. Comme indiqué dans le communiqué de presse, ce site Internet permet aux Maliens de l’intérieur et de l’extérieur d’authentifier et de vérifier leurs données biométriques.
Cela permettra à l’avenir de saisir de bonnes données personnelles dans une carte d’identité biométrique nationale sécurisée. De plus, dès le lancement de l’opération, de nombreux habitants se sont rendus dans les centres désignés. Les commissariats et la mairie ont été immédiatement pris d’assaut. Comme pour la carte nationale d’identité, les gens se bousculent aux portillons des commissariats très tôt le matin, à 5 heures, afin de pouvoir s’inscrire sur la liste de présence. Cependant, dans un communiqué, le ministre a affirmé avoir constaté le faible niveau de mobilisation des Maliens, malgré la campagne médiatique massive menée autour du sujet. Le commentaire a heurté la sensibilité de certains, qui ont soutenu que les citoyens se sont précipités dans les rues tôt le matin pour avoir l’occasion de mettre à jour les informations et que le problème ne venait pas de la population mais d’un manque de main-d’œuvre. et difficile d’accéder aux sites d’inscription.
Par exemple, Issac Diarra a confié avoir fait le point et nous avoir dit / d’où les difficultés qu’il rencontrait / » minais au commissariat, ce n’était pas facile du tout car je dois partir à 2h du matin pour pouvoir m’inscrire sur la liste de passage où je suis le 9e. Le travail commence à 8 heures du matin et les agents ont tendance à laisser les gens tranquilles. vers midi. Difficultés que j’ai rencontrées avec la carte NINA Il en va de même pour les cartes biométriques.Je demande aux autorités de tout mettre en œuvre pour que les citoyens puissent mettre à jour leurs informations dans de meilleures conditions et accéder facilement au site web d’inscription.
