Comment la Côte d’Ivoire a refusé d’extrader des prisonniers maliens vers Bamako

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Le Mali voulait l’extradition de plusieurs Maliens en exil en Côte d’Ivoire, mais Alassane Ouattara a refusé, ce qui était l’une des conditions de la libération des militaires ivoiriens condamnés à Bamako.
On n’a pas entendu parler des négociations entre Abidjan et Bamako au sujet des 49 soldats ivoiriens arrêtés en juillet. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait autorisé le Mali jusqu’au 31 décembre à libérer des soldats accusés d’être des mercenaires et de vouloir déstabiliser le pays, mais Téné Birahima Ouattara et le Mali Malgré des accords tacites entre la junte militaire de la junte, le Mali a été contraint de dépenser Le réveillon du Nouvel An avant qu’Assimi Goita ne pardonne aux prisonniers. Selon l’Agence Africaine de Renseignement, le retard pris dans la grâce présidentielle serait dû à un point de désaccord entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
En effet, le président de transition Goyta a indiqué à ses homologues ivoiriens qu’il accepterait la demande d’Arasan Ouattara, réclamant l’extradition des opposants maliens en exil vers la Côte d’Ivoire.. Cela a sans doute retardé le retour des militaires en Côte d’Ivoire car le gouvernement ivoirien n’a pas voulu accepter cette contrepartie jusqu’au bout. Des négociations se sont poursuivies ces derniers mois, mais Abidjan a dû garder le cap et le Mali a dû renoncer définitivement à sa principale revendication. Parmi ces derniers, donc, les demandes d’extradition des Maliens en exil à Abidjan concernent très souvent des proches d’Ibrahim Boubakar Keita.
L’ancien Premier ministre Boubou Cissé, fils de l’ancien président Karim Keita, « Mamadou Igor Diarra, ancien ministre de l’Économie, ministre des Finances ou encore Tiemann Hubert Coulibaly, ancien ministre de la Défense, s’est dit préoccupé par la candidature du Mali. Mais du côté d’Abidjan, Ouattara est resté intransigeant, proposant simplement, « à défaut d’extrader les Maliens faisant l’objet d’un mandat d’arrêt ». Avant que cet accord final soit complètement effacé. Ce serait le Mali qui aurait décidé d’effacer cet article du document.
Mais le fait qu’Abidjan ait tenu bon en refusant de remettre, entre autres, le fils d’IBK pourrait bien jouer, à terme, sur les relations entre les deux pays. Le journal affirme en effet que, malgré l’invitation d’Alassane Ouattara, le président malien de la Transition ne souhaiterait pas se rendre en Côte d’Ivoire dans les prochaines semaines. D’autant que << ADO » n’a daigné appeler Goïta qu’après la libération de tous les soldats ivoiriens. Les deux hommes ne s’étaient jamais rappelés depuis le mois de juillet dernier, au moment de l’arrestation des 49 militaires.

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