COORDINATION DU MOUVEMENT AZAWAD : Fini le temps de « l’enfant préféré » et du « mauvais fils de la République » de la France
Le divorce militaire entre le Mali et son << patron » (la France) a provoqué une grande panique au sein de la Coordination des mouvements armés de l’Azawad qui recommence son jeu favori :le chantage.
Après le communiqué laconique pondu. en février 2022 par le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad-Hcua- (membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad-CMA) pour mettre en garde l’imperturbable colonel-Président Assimi, la CMA qui, s’est retiré des mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord, veut imposer au gouvernement une << réunion d’urgence » en «terrain neutre ». Toujours dans son ambition périlleuse contre la stabilité et la paix au Mali, elle s’est également retirée de la commission chargée de finaliser l’avant-projet de constitution «Le rappel profite aux croyants », dit-on. Dans une déclaration rendue publique ce lundi 28 février 2022, le Hcua exhortait le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta, « à veiller à plus de retenue dans les sorties médiatiques de son Gouvernement pour ne pas rendre vains les efforts déjà consentis pour la paix ». Aussi, le Hcua rappellait-il au Gouvernement malien, à l’opinion nationale et internationale que le seul instrument qui lie le mouvement à l’Etat malien reste l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Par ailleurs, « le mouvement réitère l’attachement du Hcua à l’unité et au droit à l’autodétermination du peuple de l’Azawad >>.
La tuerie n’étant plus ridiculisée au Mali, Hcua a invité le président de transition du Mali à clarifier la position de son gouvernement concernant l’adoption de l’accord d’Alger. Hcua, membre de la Na CMA, est au Gouvernement et au Conseil de la transformation nationale (CNT), mais ces vrais manipulateurs poursuivent en disant que rien ne les lie à l’État malien autre que l’Accord. processus »>»>. Le temps du gain facile et du chantage révolu Il faut que ces véritables paresseux de la CMA, dont la panique s’est emparée depuis le départ annoncé des forces Barkhane et Takuba du territoire malien, sachent qu’on n’est plus à époque où ils étaient » les chouchous de la France » et les » enfants gâtés de la République », notamment sous le régime de feu BK. Alors qu’ils comprennent que leur mauvais comportement et leurs actions contre la République ne sont plus. C’est fini, argent facile, chantage, odieux, arnaque et montage grotesque contre la République. Tiraillé entre l’accord de coopération militaire qui le lie au gouvernement malien et le grand patron de la CMA et du Mouvement des lâches et apatrides narcotrafiquants (Mnla), désolé, Mouvement national pour la libération de l’Azawad, Bilal Ag Chérif, qui pressait la France d’officialiser au grand jour leur coopération militaire pour mettre la pression sur le gouvernement malien sinon la Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA), va arrêter cette cachoterie ridicule.
Il va jusqu’à menacer la France de cesser de la soutenir, ce qui est vital pour la France qui ne peut se passer de leur aide contre de nombreux groupes jihadistes (dont Boko Haram). Maintenant, après avoir rappelé le retrait de leurs éléments des postes stratégiques qu’ils occupaient, de leur retrait des mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation en raison du processus d’Alger, leur incapacité à imposer au gouvernement une « réunion d’urgence » dans un « lieu neutre » et leur mandat pour finaliser un projet de nouvelle constitution, les rebelles de la CMA ont paniqué la peur car la transition française les a utilisés pour les abandonner plus tard, sans pouvoir imposer d’une part l’accord de paix d’Alger. Mais d’autre part, par le grand fossé qui existait entre leur protecte, complice et associé de la France, et les autorités de la transition. Il est nécessaire pour eux de revenir au Pacte national, à la République car la faisabilité de l’APR (Accord pour la paix et la réconciliation nationale) n’est pas réaliste. Qu’ils mettent balle à terre, surtout celui qui se vante qu’ils sont un mouvement armé avec des revendications.