La France annonce le retrait définitif de la Force Sabre du Burkina Faso.
La force française Sabre a décide de plier bagage, le Burkina Faso est-il entrain de suivre l’exemple du Mali ?
Les jours restants sont comptés alors que le groupe Français « Sabre » se prépare à quitter le Burkina Faso d’ici février 2023. Outre ce départ, l’ambassadeur de France à Ouagadougou, Luc Hallard, a été prié de quitter le pays. Les autorités de transition burkinabé ont demandé à Paris de remplacer le diplomate. Relation France -Burkina : La débâcle française se poursuit à Ouagadougou avec le retrait de ses troupes et celui de son ambassadeur ce qui n’était qu’une éventualité, c’est devenu une réalité il y a quelques mois après que le gouvernement militaire dirigé par Ibrahim Traoré a pris le pouvoir. En effet, en novembre 2022, le ministre des Armées françaises Sébastien Lecornu évoquait un éventuel retrait des forces Sabre.
Selon nos confrères d’Africa Intelligence, c’est la situation actuelle début 2023, les relations entre le Burkina Faso et la France viennent d’atteindre un tournant important . Selon le journal, 400 forces des unités spéciales quitteront le Burkina Faso en février. Selon la même source, Paris a également acté le départ de l’ambassadeur Luc Hallade. A noter que le Burkina Faso ne fait plus confiance à l’ambassadeur de France Luc Hallade. Le pays a demandé aux autorités françaises de le remplacer courant deux semaines. Un courrier correspondant en date du 20 décembre 2022 a également été adressé à la rue d’Orsay.
«C’est une crise de confiance. Ce n’est pas la fin de la relation diplomatique, mais c’est l’interlocuteur que nous demandons simplement de changer, a indiqué à l’Agence d’information du Burkina, une Sabre contre Wagner Des milliers de jeunes Burkinabés réclament depuis des mois la démolition de la base militaire française de Kamboinsin, où était stationnée l’armée Sabre, et le départ de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade. En fait, beaucoup de ceux qui cherchent à quitter la France ne se rendent pas compte que c’est la même France, malgré sa présence, qui rougit toute la carte du Burkina Faso, en somme pour dire que la présence de ses forces spéciales est inutile et qu’elle n’est pas là pour aider.
Mais ce qu’il faut savoir, c’est que la nouvelle Autorité de transition burkinabé, dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, s’est montrée réticente à accepter le soutien opérationnel de Paris. Certains observateurs voient en cela un possible rapprochement avec la Russie emboîtant ainsi le pas au Mali et à la Centrafrique qui se sont déjà attachés les services militaires.. russes Wagner. La question qui peut être posée dans ce cas est de savoir si le Burkina est favorable à l’échange de la Sabre Task Force contre le paramilitaire russe Wagner. Toujours est-il qu’avec ce retrait, l’influence de Paris sur le continent se réduit de plus en plus.
