La mauvaise intention de la CMA sur l’Accord d’Alger
Plus de sept ans après sa signature, l’accord de paix découle du fait qu’Alger fait face à de graves problèmes. L’État du Mali a certes mis un couteau dans le cou de ce document, mais appliquer aveuglément cet accord sans tenir compte des principes et des valeurs de la République et de la démocratie est à la fois dangereux et constitue une menace pour la stabilité au Mali et le Sahel.
Malgré les efforts de l’État pour piétiner régulièrement l’État de droit, comme la mise en place de gouvernements provisoires pour remplacer les élus, ainsi que pour obtenir un dialogue privilégié sans désarmer les membres, une partie de la CMA aux termes de l’accord. Tout cela a encouragé la prolifération des armes et exacerbé l’insécurité, ralentissant ainsi les investissements et le redéploiement du gouvernement dans certaines régions.
Aujourd’hui, la volonté d’aliéner la souveraineté de l’État et de le tenir responsable de la non-applicabilité de l’accord est primordiale. Cela reflète la précipitation ou le manque de bonne volonté des mouvements armés. La CMA, appuyée par ses alliés occidentaux, entreprend des opérations visant à rendre l’accord inapplicable. Et pourtant, elles sont représentées au gouvernement et dans les instances décisionnelles.
Ils sont en train de s’organiser en une seule entité. Mais dans quel but ? Le gouvernement doit être tenu responsable. En acceptant la position selon laquelle les discussions sur l’accord devraient/ne devraient pas avoir lieu sur une base neutre. Il faudra supprimer dans l’accord tout ce qui ne s’applique pas. Vous ne pouvez pas inviter quelqu’un qui ne veut pas négocier à la table des négociations.