Le bras de fer entre le Mali et la Côte d’Ivoire sur l’affaire des 46 mercenaires est-il entrain de prendre fin ?

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Ce tiraillement est en vigueur depuis le mois d’Août 2022, ont-ils trouvé des solutions pour remédier à ce problème ?
D’après la cour d’appel de Bamako, les trois femmes des 49 militaires ivoiriens libérées avant sont demandées, parce qu’elles ont été condamnées à la peine de mort; apparemment celles-ci sont en fuite et la Justice Malienne demande leur retour immédiat pour honorer le mémorandum signé entre le Mali et la Côte d’Ivoire il y’a quelques semaines. Les rumeurs courent dans la capitale malienne depuis la signature de mémorandum, que les 49 militaires après condamnation seront graciés par ASSIMI GOITA chef de l’Etat.
Les trois soldates, des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako, libérées le 3 septembre 2022. La Côte d’Ivoire vient de manifester son souhait de marcher dans les pas de la France, de la Suède, du Royaume-Uni, en rappelant à la maison, ses militaires et policiers qui servant au Mali. Ainsi, 900 casques bleus ivoiriens devraient quitter, d’ici à août 2023, les rangs de la Minusma, accélérant ainsi la cure d’amaigrissement forcée de la structure. Même «la relève de la compagnie de protection basée à Mopti ainsi que le déploiement des officiers d’état-major et des officiers de police prévus respectivement en octobre et novembre 2022 ne pourront plus être effectués», a précisé le communiqué produit par la Mission permanente de la République de Côte d’Ivoire auprès des Nations unies.
Certes, les causes de retrait des contingents ne sont pas les mêmes pour tous, car chacun de ces pays à ses griefs, non contre le Mali, il faut le reconnaître, mais contre la junte militaire qui le dirige suite à deux coups d’Etat militaires, l’un perpétré en août 2020 et l’autre en mai 2021. Les putschistes qui se sont amourachés de la société de sécurité privée russe Wagner, dont les éléments sont accusés d’exactions contre les populations civiles dans les pays où elle est implantée, ont, du coup, contraint les Occidentaux à prendre leurs distances avec le Mali.
Car ces pays, reconnus comme étant très à cheval sur le respect des droits de l’homme et la bonne gouvernance, se trouvent dans l’incapacité de cohabiter avec les hommes de Wagner dont les méthodes de fonctionnement sont décriées et condamnées, par des rapports réguliers de nombre d’organisations nationales et internationales dont l’ONU et Human Rights Watch, pour ne citer qu’elles. Même avec les pays faisant frontière avec le Mali, la junte militaire a créé toutes sortes de bisbilles, elle dont le dessein à peine caché n’est autre que de s’éterniser au pouvoir, en surfant sur le sentiment anti-occident et ses accusations sans preuve tangible de déstabilisation.
C’est ainsi que malgré les liens séculaires de  » fraternité et d’amitié  » que le pays entretient avec ses voisins, les militaires qui dirigent le Mali sont entrés en conflit ouvert fait de déclarations incendiaires contre les autorités nigériennes et ivoiriennes. Contre toute attente, le colonel Assimi Goïta et ses hommes ont même interpellé, le 10 juillet, jugé et mis en prison. Les 49 militaires ivoiriens en mission de soutien logistique au Minusma, selon les autorités de la Côte d’Ivoire. La médiation togolaise, malgré les efforts e Faure Gnassingbé, n’a jusqu’à présent, réussi à faire libérer que trois femmes, du lot des 49 militaires.
Les 46 autres, qu’Abidjan considère désormais comme des otages, les putschistes maliens entendaient monnayer leur renvoi au bercail, notamment par la remise à eux, des cadres de l’ancien régime qu’ils ont chassé par les armes, et qui auraient trouvé refuge sur les bords de la lagune Ebrié. Face au refus du gouvernement ivoirien de céder à ces marchandages sordides et vils, la junte au pouvoir à Bamako a donc décidé de garder dans ses geôles les 46 militaires ivoiriens qu’elle qualifie de mercenaires « Ainsi donc, et sauf réconciliation ou autre retournement de situation.

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