Le FAMA vers la reprise des combats pour la réconquête de Kidal avant le mois de Juin ?

Amadou Albert Maïga, membre du Conseil national de transition (CNT), a déclaré que les Forces armées maliennes (FAMA) commenceront bientôt des opérations pour reprendre le contrôle de Kidal dans le nord.
Au Mali, va-t-on vers la reprise des hostilités entre l’armée malienne et l’Organisation de coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à Kidal ? C’est du moins l’annonce faite par un proche du Président Assimi Goïta, dans une vidéo publiée le vendredi 10 février dernier sur Facebook. «La guerre est inévitable» «La tête du serpent est à Kidal», a déclaré Amadou Albert Maïga, premier secrétaire parlementaire du Conseil national de transition, assurant que «la guerré est inévitable. Très bientôt, nous reprendrons le combat pour libérer Kidal pour couper la tête du serpent. Nous marcherons, si nécessaire, vers ces groupes rebelles armés. Nous avons aujourd’huiune armée équipée et puissantequi peut frapper à la vitesse de la lumière », a encore assuré Amadou Albert Maïga.
«Nous allons faire cette guerre pour libérer notre pays du joug du colonialisme, du terrorisme et de la rébellion.», a conclu ce proche d’Assimi Goïta. La remarque d’un membre du Conseil national de transition est controversée et a suscité de nombreux commentaires de la part de Kidal. « Déclaration va-t-en-guerre » «Nous condamnons cette déclaration va-t-en-guerre d’un responsable de l’une des premières institutions du pays», a protesté, dimanche 12 février, l’un des porte-paroles de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Mohamed Elmaouloud Ramadane. « Nous prenons la communauté internationale à témoin de tels agissements », a-t-il ajouté, affirmant prendre ces propos « au sérieux ». Les déclarations d’Amadou Albert Maïga interviennent dans un contexte de tension entre Bamako et la CMA, alors que celle-ci a suspendu, en décembre, sa participation/ à l’accord de paix de 2015. Ville emblématique désormais sous le contrôle d’anciens rebelles touaregs, Kidal a depuis longtemps échappé à l’autorité de l’État. En mai 2014, il y a eu une tentative non négociable de retour des troupes dans cette ville du nord du Mali. Une tentative s’est soldée par un échec catastrophique pour les FAMa..