Les bars sont répartis sur une cinquantaine d’appartements dans la 4ème commune de l’arrondissement de Bamako. Les habitants suivent le maire Adama Belete.

Partagez:

Pour une affaire de prolifération des bars, l’Association des Habitants des cinquante (50) logements du District de Bamako est à couteaux tirés avec le Maire de la Commune IV du District de Bamako, M. Adama Bérété. Cette Association vient de l’adresser une lettre ouverte. Il ressort des données que l’Association des Habitants des cinquante (50) logements est un collectif d’occupants regroupés au sein de ladite Association répondant au récépissé n°0547/ MATS-DNAT du 7 août 1997 et elle est située en Commune IV du District de Bamako, en face du Commissariat de Police du 5ème Arrondissement.
Les membres de l’Association des Habitants des cinquante (50) logements précisent qu’ils constatent avec une profonde inquiétude la prolifération des bars dans les proximités immédiates de leurs logements agglomérations (à moins de 10 mètres des d’habitation). Ils notent que ces bars ont la seule autorisation de la Mairie de la Commune IV. Outre la forte gêne des nuisances sonores nocturnes (très souvent jusqu’à 4h du matin) qui perturbent la quiétude des riverains, ces riverains souffrent également du stationnement non réglementé des véhicules et des odeurs nauséabondes qui gênent l’accès à la propriété de l’urine. Ils trouvent que cet état de fait inquiète sérieusement leur sécurité, leur santé et favorise la dépravation des mœurs (les tristes conséquences que l’exploitation des bars pourrait avoir sur l’avenir et l’éducation de leurs enfants).
«<Dans le cas spécifique de la dame Traoré Awa Coulibaly son exploitation est faite en toute illégalité. Car, il s’agit là d’un Espace Culturel qu’elle avait loué et a unilatéralement transformé bar après le décès du promoteur initial. Par ailleurs, il faut nécessairement un agrément de réalisation dûment délivré par les autorités compétentes pour prétendre à l’obtention d’une autorisation d’exploitation. En tout état de cause, la dame Traoré Awa Coulibaly n’a pas et ne peut avoir une autorisation d’exploitation sur le même site qui serait en portât faut avec le décret n°2019-0137/P-RM du 04 mars 2019. Malgré nos multiples démarches auprès de la Mairie de la Commune IV lui demandant de retirer les autorisations à la promotrice du dit bar, elle persiste en accordant l’ouverture de trois autres bars dans les proximités immédiates de nos cinquante (50) logements.
La saisine par nos soins du Gouverneur du District, de l’intervention du Médiateur de la République et du Collectif des Associations Musulmanes du Mali; les autorités municipales de la Commune IV n’ont pas accordé de suite favorable à nos doléances», précisent ces habitants qui pensent que si l’agrément de réalisation et l’autorisation d’exploitation sont des pièces administratives qui permettent l’ouverture des bars; il est indéniable que l’élaboration de ces documents prend en compte des normes techniques d’urbanisme; de la protection de l’environnement et du respect des activités culturelles et sociales. Ils estiment que ces bars doivent respecter et s’exercer dans des conditions légales et des règles de l’art. C’est pourquoi nous sollicitons très respectueusement à toutes les autorités garants des libertés collectives et individuelles, qu’il leur plaise de bien vouloir faire ordonner à travers leurs services techniques compétents, la fermeture immédiate de ces bars. Cette mesure salvatrice assurera la quiétude des occupants des cinquante (50) logements et des riverains du district de Bamako, ACI 2000>>.

(Visited 1 times, 1 visits today)
Partagez:

Articles Simulaires

LEAVE YOUR COMMENT

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager
Partager