Macky Sall sur le retrait français du Burkina : « Quand on parle de la France, on est soit pro-France, soit anti-France »

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Le Burkina Faso a donné aux forces françaises un ultimatum pour un mois se terminant le dimanche 22 janvier, leur ordonnant de quitter le territoire. Le président sénégalais et des responsables de l’Union africaine ont commenté la question. Un collègue de Dakharaktu dit que Mackie Sall est très réticent sur le sujet car il est sensible.
L’actuel président de l’Union africaine a répété à plusieurs reprises que les tensions entre le Burkina Faso et la France devaient être gérées par les autorités des deux pays. Selon le Sénégalais, « C’est un sujet delicat et une question lourde de conséquence. Quand on parle de la France, on est soit pour la France, soit contre la France. je ne pense pas avoir besoin de le dire. « Oui ou non », répond Mackie Sall. Pour le président Sal, il faut que les gens puissent évaluer la situation, la situation difficile. « je confirme ma présence quand le Mali a appela la France en 2013. Les Africains ont réagi de la même manière que la France à l’époque. Les situations évoluent et les crises changent. Le Mali. a demandé à la France de quitter et aujourd’hui le Burkina le fait à son tour>>, souligne Macky Sall dans une information rapportée par Dakaractu.
Il poursuit en indiquant, <<nous devons observer pour comprendre et voir comment ces pays vont trouver des solutions à leurs problèmes essentiels qui concernent la junte contre le terrorisme, que ce soit pour le Mali ou le Burkina Faso, ou tout autre pays de la région du Sahel. Mais je ne peux pas répondre à la place du Burkina Faso»>. Par ailleurs, le président sénégalais que cette décision est une question de concurrence et de lutte d’influence entre différentes forces. «C’est vrai que L’Afrique est un espace de. Concurrence. II existe des zones d’influence au Mali. Les forces de Wagner étaient présentes sur place et en ce moment nous voyons le Burkina Faso dire qu’il n’a pas besoin des forces françaises ou n’en a plus besoin. Est-ce que cela fournit matière à discussion ou relève d’une décision souveraine des autorités militaires du Burkina ? La situation n’est pas claire.
Il s’agit d’une question de concurrence et de lutte d’influence entre différentes forces et ce n’est une surprise pour personne», martėle Mcky Sall. Mais le président en exercice de l’Union africaine estime que ce dont I’Aigude a besoin en ce moment, est une indépendance absolue. Pour les acteursq concernés doivent travailler davantage sur des modèles qui permettent de vaincre le terrorisme et d’assurer une indépendance par rapport à toutes les forces étrangères, quelles qu’elles soient. «Que les Français parlent des Russes ou d’autre chose, c’est un dialogue sans importance. À mon avis, ce dont l’Afrique a besoin, c’est d’avoir son indépendance et d’avoir des partenariats, car aucun pays ne peut se passer des autres», a-t-il laissé entendre.

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