Que nous rapporte Faure Gnassingbé du 62è sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ?

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L’affaire des 46 militaires ivoiriens arrêtés depuis plus de quatre mois à Bamako était l’un des sujets lors du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Faure Gnassingbé a participé dimanche au 62è sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. A Abuja, le président togolais et ses homologues ont évoqué plusieurs dossiers entre autres la création d’une force sous régionale, les militaires ivoiriens détenus au Mali et les transitions en cours après les putschs au Mali, en Guinée et au Burkina-Faso. M. Gnassingbé a été désigné par ses pairs pour discuter avec les autorités maliennes pour la libération des 46 militaires avant janvier.
L’affaire des 46 militaires ivoiriens arrêtés depuis plus de quatre mois à Bamako était l’un des sujets lors du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenu dimanche 8 décembre à Abuja. Le sommet a désigné le Togo pour demander leur libération aux autorités maliennes. Le ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey s’est donc rendu à Bamako. Avec notre correspondant régional, Serge Daniel comme d’habitude, Robert Dussey est arrivé discrètement dans la capitale malienne. Comme d’habitude, il a soigneusement évité la presse Mais des témoins ont formellement reconnu le ministre des Affaires étrangères du Togoen compagnie de diplomates onusiens : Lacroix et de El-Ghassim Jean-Pierre Wane.
Le chef de la diplomatie togolaise a été également reçu à Bamako par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. D’après nos informations, il lui a transmis un message du dernier sommet de la CEDEAO qui s’est tenu à Abuja le 4 décembre. Lors de cette rencontre, les chefs d’État avaient demandé la libération avant le 1er janvier 2023 des 46 militaires ivoiriens arrêtés depuis plus de quatre mois à Bamako. L’information a été ensuite confirmée à Abuja le même jour par Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Cédéao lors d’une conférence de presse.
Il avait ajouté qué les chefs d’États avaient même brandi des sanctions si ces libérations n’avaient pas lieu. Comment le colonel Assimi Goïta a-t-il accueilli le message de la Cédéao ? « Nous allons continuer dans un esprit constructif dans les discussions », confie un officiel malien.

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